Vous pensez faire partie des malheureux payeurs ? Eh bien, il y a des chances que vous ne soyez pas dans cette catégorie cette année.
Des millions de Français vont profiter d’une exonération des impôts !
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Paradoxe fiscal : comment ça se fait ?
On entend souvent dire que « tout augmente » et en particulier la pression fiscale. Un récent sondage OpinionWay pour Les Echos et Le Conservateur l’a clairement prouvé. Plus de deux tiers des Français estiment que leurs impôts ont grimpé depuis 2017.
Ce n’est pas étonnant avec l’inflation qui frappe fort et un pouvoir d’achat qui s’amenuise à vue d’œil. Beaucoup galèrent en gérant leur budget, et surtout, les droits de succession qui agacent plus d’un contribuable.
Mais là où ça devient vraiment paradoxal, c’est qu’en dépit de cette « hausse des impôts », le constat est surprenant : seulement 44,7 % des foyers payent effectivement des impôts.
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Sur 40,7 millions de foyers fiscaux, seuls 18,2 millions passent à la caisse.
Alors, vous demandez sûrement : « Mais pourquoi ? » Eh bien, grâce à un seuil d’exonération plutôt avantageux.
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En 2023, un couple avec deux enfants (donc trois parts fiscales) n’aura pas à payer d’impôts si son revenu net imposable est inférieur à 43 294 euros.
Nouveaux plafonds : plus de flexibilité pour 2025
C’est officiel, si votre revenu net imposable est sous ces fameux plafonds, vous êtes exonéré d’impôt sur le revenu en 2025. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que ce plafond concerne le revenu net imposable et non le revenu brut global.
Donc, pour savoir si vous êtes dans les clous, il vous faudra un calcul. D’abord, de la part de votre net, qui peut bénéficier d’un abattement de 10 % ou de la déduction des frais réels.
Ensuite, on ajoute à ce montant vos pensions, vos revenus fonciers ou même vos plus-values immobilières pour obtenir votre revenu brut global.
La CAF n’entre pas dans l’équation
Il faut savoir que les aides que vous pouvez recevoir de la CAF (RSA, prime d’activité, allocations familiales…) n’entrent pas en ligne de compte dans le calcul de l’impôt.
En plus, les intérêts des livrets bancaires réglementés échappent également à l’impôt. C’est le cas du livret A.
Ensuite, on soustrait certaines charges comme les pensions alimentaires ou les cotisations pour votre retraite. Et voilà, vous obtenez votre revenu net global qui est la base du calcul des impôts.
En prime, des abattements spécifiques peuvent s’appliquer à certaines catégories : les seniors, les personnes invalides, ou encore les foyers ayant des enfants à charge.
De quoi alléger la note pour ceux qui en ont besoin !
