Présenter une pièce d’identité pour avoir un caddie chez Carrefour : une décision qui divise !

Mis en ligne le
par Laura D'Angelo

Voilà que Carrefour fait parler de lui avec cette initiative qui ne laisse personne indifférent. Désormais, pour emprunter un caddie, il vous faut une pièce d'identité.

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C’est un geste qui a fait un sacré bruit à Val-de-Reuil, dans l’Eure. En effet, cette mesure a été mise en place dans un de leurs magasins.

L’objectif est de combattre la disparition des chariots. Mais, est-ce que cette solution est vraiment la meilleure ?

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Une mesure qui surprend beaucoup de clients

Avant, il suffisait d’insérer une pièce de monnaie ou un jeton. Mais aujourd’hui, le système est plus contraignant.

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Pour récupérer un caddie, les clients doivent se rendre à l’accueil et montrer leur carte d’identité. C’est la directrice du magasin, Laurine Dauget, qui explique la raison derrière cette décision :

« Les clients font leurs courses, rangent leurs achats dans leur voiture, puis rapportent le caddy pour récupérer leur pièce d’identité ».

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De cette façon, on évite la disparition des caddies.

Un problème de taille : les chariots disparaissent !

Ce n’est pas une blague : « L’année dernière, nous avons acheté 600 caddies. Aujourd’hui, il n’en reste plus un seul. Et même quand j’en ai fait venir 150 d’un autre magasin, ils ont disparu eux aussi ! » raconte Laurine, visiblement agacée.

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Une perte qui coûte cher car le prix s’affiche entre 80 et 130 euros par chariot même d’occasion.

Clients : à chacun son avis

La nouvelle mesure fait réagir. D’un côté, Nicole, une fidèle cliente trouve que cette mesure est une excellente idée :

« Mon mari tombe sur des chars abandonnés tout le temps en promenant le chien. C’est n’importe quoi. C’est bien que Carrefour fasse ça, car avant, il n’y avait jamais de disponibles pour faire les courses ! »

Mais, de l’autre côté, des clients râlent. Et ce ne sont pas que des petites plaintes. Par exemple, un couple de retraités est complètement contre :

« Franchement, c’est pénible de devoir aller et revenir à chaque fois entre le magasin et la voiture. Pourquoi, ceux qui respectent les règles doivent-ils trinquer aussi ? »

Même si elle est censée « sauver » les caddies, ce genre de décision risque de pénaliser tout le monde.

Et qui sait, peut-être que certains iront faire leurs courses ailleurs, dans des magasins où les règles sont un peu moins strictes.

Vers une nouvelle définition du service client ?

Au-delà de la gestion des caddies, c’est la question du service client qui se pose. Carrefour cherche-t-il à protéger ses biens au détriment du confort des clients ?

Il serait peut-être temps de réfléchir à d’autres solutions comme la géolocalisation des chariots ou des systèmes de récompenses pour encourager leur retour.

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À propos de l’auteur,
Laura D'Angelo

Journaliste passionnée, spécialisée dans les thématiques liées aux seniors. Forte de 10 ans d'expérience, j'écris sur des sujets tels que la retraite, et le bien-être, avec une approche bienveillante et accessible. Mon objectif : informer et inspirer les seniors pour une vie épanouie et active.