Pour booster le panier moyen, Intermarché fait payer son parking : les clients en colère !

Entre incompréhension et indignation, la clientèle locale est indignée. Mais pourquoi une telle stratégie ?

Quand le stationnement devient un casse-tête

Dès l’installation des fameuses barrières automatiques, les réactions ont fusionné. Fini l’accès gratuit et tranquille au parking. Désormais, un chronomètre calcule chaque passage des clients.

Voici les nouvelles règles de stationnement :

• 30 minutes de stationnement offertes, pas une de plus.
• Achat de 25 euros minimum pour échapper aux frais.
• Horaires de paiement : lundi à samedi de 7h30 – 20h30 et même dimanche après-midi pour les plus téméraires.

Et si vous dépassez cet horaire, préparez-vous à payer 5 euros pour une demi-heure de plus puis 2,50 euros tous les quarts d’heure.

Certains consommateurs qualifient cette grille de « punitive ». On ne peut pas s’empêcher de se demander : qui a eu cette idée lumineuse ?

Les réseaux sociaux en feu : « C’est du grand n’importe quoi !« 

Facebook n’a pas tardé à s’embraser. Les commentaires pleuvent et le ton est loin d’être cordial. Un internaute s’insurge :

« Courir pour faire ses courses ou lâcher 5 balles juste pour du pain ? Merci, mais non merci ! »

D’autres dénoncent la pression insupportable : « Chronométrer ses courses ? Où va-t-on ? »

Résultat : certains clients envisagent déjà de faire leurs emplettes ailleurs. Lidl, Action, Aldi et consorts pourraient profiter de cette grogne générale pour tirer leur épingle du jeu.

Les explications pas très convaincantes d’Intermarché

Pour tenter de calmer le jeu, la direction d’Intermarché Six-Fours a tenu à s’expliquer. Leur principal argument est le fameux problème de « squattage » du parking par des non-clients. Selon eux, les lieux manquaient pour les véritables consommateurs.

Quant à la règle des 25 euros, elle s’appuierait sur des « données internes » affichant qu’un panier moyen dépasse cette somme après 30 minutes. Une tentative pour rassurer la clientèle régulière. Mais cette justification a eu l’effet d’un pétard mouillé.

Une polémique qui dépasse le simple stationnement

Cette affaire pose une vraie question : où va le commerce de proximité ? Dans un contexte où les budgets sont serrés et les attentes des clients plus exigeantes que jamais, les enseignes doivent faire des efforts.

Le défi est de trouver l’équilibre parfait entre :

• Des infrastructures optimisées (sans alourdir l’ajout).
• Une expérience client qui donne envie de revenir.
• Une adaptation aux nouveaux modes de consommation.