L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est un pilier essentiel pour de nombreuses familles. Elle a subi un grand lifting depuis octobre 2023.
L’Insee a analysé cette transformation et on vous explique tout dans les détails.
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Ce qui change vraiment dans le calcul de l’AAH
La star de cette réforme est la déconjugalisation des revenus. Avant, vos droits dépendaient également des ressources de votre moitié. Maintenant, seuls les revenus du bénéficiaire entrent en jeu.
Cela signifie que les allocataires ont plus d’autonomie financière.
Voici les résultats concrets :
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- Hausse conséquente pour certains bénéficiaires.
- Une option pour choisir l’ancien système si vous avez déjà bénéficié et si cela vous arrange mieux.
Dans un contexte où l’État jongle entre générosité sociale et contrôle des dépenses, l’équilibre n’est pas toujours évident à trouver.
Combien d’euros en plus ?
Selon l’Insee, environ 200 000 foyers bénéficient d’une augmentation moyenne de 237 € par mois. Mais les augmentations varient selon les situations.
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En gros, si vous êtes dans les foyers avec un revenu plus élevé, c’est le jackpot. Sinon, l’effet est un peu plus timide mais toujours positif.
Les grands perdants de cette réforme
Cette hausse est une vraie bouffée d’air frais pour les finances des bénéficiaires.
Mais tout le monde n’en sort pas gagnant :
- Les nouveaux allocataires avec un conjoint aux revenus modestes.
- Les couples à revenus faibles.
- Certains foyers modestes qui voient à peine la différence.
Pour éviter les dégâts, le gouvernement a prévu une clause de sauvegarde. Si vous étiez déjà allocataire avant la réforme, vous pouvez rester sur l’ancien système si c’est plus avantageux. Une bonne idée pour limiter les frustrations.
Avec cette réforme, l’AAH passe à une nouvelle ère, celle où l’autonomie sur la dépendance aux revenus du foyer.
Certes, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne mais le bilan global penche du bon côté.
C’est décevant qu’en 2025, on prive encore les personnes en dessous du seuil de pauvreté en limitant Les aides pour l’AAH. Je bénéficie de celle ci depuis maintenant dix années et je ne peux toujours pas payer un logement décent et vivre en variant les menus ou encore pratiquer des loisirs. J’ai abandonné le travail parce que je n’étais pas suffisamment payé et c’était vraiment difficile d’avoir le moral et la force de sortir les weekends pour rencontrer du monde. Mais là, à 47 ans, je n’arrive plus à voir l en bout du tunnel !! Incompréhensible qu’avec toutes les entreprises qui existent et les taxes de toutes parts, il n’existe pas de repos financier pour aider les foyers du monde… Cordialement
Nous sommes dans une sphère du business et personne ne tire de sonnette d’alarme ! Nous nous obligeons à travailler dès l’enfance pour ne pas se faire distancer lorsque l’on commence un vrai travail. Mais là encore, il faut maintenir un cap sans écart. Les dirigeants sociaux et financier parlaient d’efforts dans le travail et au sein du foyer mais là, c’est incompréhensible qu’ils ne réagissent plus aux besoins des peuples.