En effet, un plan social d’une ampleur inédite menace plus de 2400 postes en France. Ce qui aurait pu rester une crise économique s’est vite transformé en un véritable séisme social.
Fermetures de magasins : une fatalité ?
La direction d’Auchan a tranché : plusieurs magasins mettent la clé sous la porte. Ce qui entraine le licenciement de près de 1500 salariés.
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Et les clients dans tout ça ? Impuissants, ils assistent à la disparition soudaine de ces enseignes ancrées dans leur quotidien.
Les supermarchés ne sont pas juste des rayons et des caisses, ce sont aussi des points de repère pour des quartiers entiers. Mais avec une dette qui s’alourdit, Auchan n’a visiblement pas trouvé d’autre échappatoire que la hache.
Des licenciements express qui ne passent pas
Ce qui inquiète, c’est la manière dont les suppressions de postes sont annoncées. Des salariés, fidèles à la boîte depuis des décennies, ont appris leur sort en quelques minutes à peine.
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Une simple mention « vendeur » sur un dossier, et tout est fini ! Peu importe si la personne avait évolué, changé de poste ou accumulé des années d’expérience précieuse.
33 ans de service, Jérôme Koleczko en a fait les frais. « Un coup de balai, et merci, au revoir ». Voilà comment certains décrivent la gestion de cette restructuration. Il n’est pas ainsi étonnant que la colère gronde…
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Une erreur de gestion qui coûte cher
Là où ça devient carrément ubuesque, c’est dans la sélection des licenciés. A cause des catégories professionnelles mal recensées et des erreurs dans les fiches de postes, les licenciements se font totalement de manière absurde.
On va prendre l’exemple de cette caissière de Gien. Après sept ans derrière son scanner, elle se retrouve remerciée parce que son poste était encore enregistré sous une ancienne appellation. Un bug de paperasse qui détruit une carrière.
Et ce n’est pas un cas isolé ! La machine administrative a fait des ravages en mettant des employés à la porte sans logique apparente.
Entre logique économique et sentiment d’abandon
D’un côté, il est difficile de nier l’urgence pour Auchan de redresser la barre. La boîte perd gros et il faut bien agir.
Mais d’un autre, la question de l’humanité se pose : a-t-on sérieusement envisagé d’autres alternatives avant de trancher si brutalement ?
Et puis, quid des salariés sacrifiés ? Ont-ils eu droit à un vrai accompagnement ? À des pistes de reclassement dignes de ce nom ? À des aides suffisantes pour rebondir ? Beaucoup en doutent.
Et en attendant, des centaines de familles se retrouvent face à un avenir plus qu’incertain.
