La raison ? Une possible hausse des impôts sur les livrets d’épargne et l’assurance-vie.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Eric Lombard, l’a confirmé sur France Inter, le 6 janvier dernier. Le gouvernement envisage l’augmentation du prélèvement forfaitaire unique (PFU), surnommée « flat tax ».
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À l’heure actuelle, la flat tax est de 30 % pour la majorité des épargnants. Cependant, elle pourrait grimper à 34 % pour les plus hauts revenus.
C’est quoi exactement la flat tax ?
Pour résumer, il s’agit d’un taux forfaitaire de 30 % qui s’applique aux revenus de l’épargne et du capital hors immobilier. Ce taux est constitué de deux parties : 12,8 % pour l’impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux.
En gros, quel que soit votre revenu, vous payez cette somme sur vos intérêts. Vous êtes jeunes, vieux, célibataires ou mariés ? Peu importe, vous êtes soumis au même tarif.
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Simple et pratique sauf quand cela vient rogner la rentabilité de vos placements...
Quels produits sont concernés ?
Ce sont les fameux produits financiers que vous connaissez parfaitement. Il s’agit de l’assurance-vie, des PEL (Plan épargne logement), des CEL (Compte épargne logement) mais aussi des dividendes et des plus-values des placements mobiliers (actions, obligations, etc.).
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Bref, tout ce qui peut générer des revenus et qui n’est pas lié à l’immobilier. Autant dire que cette mesure concerne une bonne partie des placements favoris des Français.
Qu’est-ce que ça change si le PFU passe à 34 % ?
Par exemple, un contrat d’assurance-vie pourrait générer 66 € de plus en impôts par an pour des intérêts nets de 2 000 €.
Ça n’a l’air de rien mais quand on additionne ces hausses sur tous les épargnants, on commence à voir une belle somme qui échappe au portefeuille !
Mais ne vous alarmez pas trop tôt ! Certains produits d’épargne réglementée échappent à cette taxe. On peut citer le Livret A, le LDDS (Livret de développement durable et solidaire) ou encore le LEP (Livret d’épargne populaire). Ces placements restent donc à l’abri de la hausse des impôts.
Le Livret jeune et les PEL de moins de 12 ans (souscrits avant 2018) échappent aussi au PFU mais tout peut changer.
Bref, si vous avez l’habitude de vous fier à la rentabilité de vos livrets ou contrats d’assurance-vie, il pourrait être temps de revoir vos stratégies.
À moins que vous n’ayez l’âme d’un investisseur téméraire, il faut prêt à affronter les turbulences fiscales qui s’annoncent.