La réforme du RSA a fait grand bruit, et la mauvaise nouvelle est tombée pour ceux qui touchent cette aide.
Dès ce mois de janvier 2025, tous les allocataires seront automatiquement inscrits à France Travail. Un changement majeur qui ne manquera pas de secouer les habitudes des bénéficiaires.
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Alors qu’elle est en place dans certains départements depuis 2023, cette réforme du RSA va désormais s’appliquer sur tout le territoire français. Le principe est simple : ceux qui touchent le RSA justifieront 15 à 20 heures d’activité par semaine.
En test depuis un moment, cette mesure a fait couler beaucoup d’encre. Certains y voient une manière de redonner un coup de pouce aux personnes éloignées de l’emploi, d’autres le considèrent comme une forme de stigmatisation des plus précaires. Quoi qu’il en soit, elle est bel et bien lancée pour 2025.
En septembre dernier, 1,84 millions de Français étaient allocataires du RSA. Par exemple, un couple avec deux enfants touchait 1 334,98 euros par mois, tandis qu’une personne seule percevait 635,70 euros.
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Des montants variables selon les ressources, mais cette seule condition ne suffira plus. En effet, il faudra également prouver un engagement actif pour continuer à en bénéficier.
RSA : de l’automaticité à l’engagement
Dès janvier 2025, tous les allocataires du RSA feront partie des demandeurs d’emploi. En 2023, la réforme avait déjà créé des tourbillons, divisant l’opinion publique.
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D’un côté, le gouvernement entend donner un coup de fouet à ceux qui peinent à se réinsérer dans le marché du travail. De l’autre, certains estiment qu’il s’agit encore d’une stigmatisation pour des personnes déjà fragilisées.
D’ores et déjà, 49 départements ont appliqué ces nouvelles règles, et l’État a décidé de l’étendre à toute la France. C’est un modèle inspiré des pratiques d’outre-Manche et outre-Rhin, mais appliqué dans l’Hexagone.
Dès ce mois de janvier, tous les allocataires suivront un « contrat d’engagement » et accepter de travailler de 15 à 20 heures par semaine. Ce sera désormais une condition pour continuer à bénéficier du RSA.
Contrat d’engagement : plus qu’une simple signature
Ce fameux contrat d’engagement obligera les bénéficiaires à remplir les objectifs d’insertion définis par leur conseiller. Entretiens, formations, étapes… tout ce qui permettra de remettre le pied à l’étrier.
Ces heures d’activités seront notées dans les 15 à 20 heures hebdomadaires exigées. Une approche qui semble à la fois ambitieuse et contraignante.
Les allocataires qui arrivent dans ce nouveau système seront classés dans une nouvelle catégorie et seront ensuite orientés en fonction de leur profil.