En effet, la France souhaite imiter le modèle allemand en imposant une nouvelle taxe sur les chiens et les chats. 100€ pour chaque chien et 80€ pour chaque chat, une mesure qui ne laisse pas indifférent et qui fait déjà l’objet de débats animés.
D’où vient cette idée de taxe ?
L’instauration d’une taxe sur les animaux n’est pas vraiment une nouveauté. En Allemagne, cela existe déjà depuis plusieurs années et elle génère près de 420 millions d’euros chaque année !
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C’est un modèle qui semble séduire les autorités françaises qui y voient une manière efficace de financer des initiatives tout en incitant les propriétaires à plus de responsabilité.
Et il faut dire que la France avait déjà expérimenté une taxe similaire avant de l’abandonner en 1971. Pourquoi ne pas y revenir ?
L’argent servirait à financer des programmes comme les refuges pour animaux mais aussi à mener des campagnes de sensibilisation sur la responsabilité des maîtres.
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D’ailleurs, cette taxe pourrait aider à mieux identifier les chiens potentiellement dangereux, un enjeu de taille dans les rues et les parcs.
Quel impact économique ?
On estime que cette taxe pourrait rapporter plusieurs centaines de millions d’euros chaque année. C’est un bon coup de pouce pour l’État dans un contexte de restrictions budgétaires.
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Ces fonds pourraient être utilisés pour améliorer les infrastructures dédiées aux animaux. Ils peuvent servir également à soulager les refuges qui luttent avec des budgets serrés.
Comme les refuges sont souvent en sous-effectif et sous-financés, cette taxe offrirait un vrai levier pour augmenter leur capacité et leur efficacité.
En parallèle, elle permettrait de mettre en place des campagnes de prévention pour éviter les abandons ou les adoptions irréfléchies.
Les défenseurs de la taxe : arguments et motivations
Les partisans de cette mesure ont plusieurs cartes à jouer. D’abord, la taxe serait un moyen d’inciter à plus de responsabilité. En payant une contribution chaque année, les maîtres réfléchissent deux fois avant d’adopter un chien ou un chat. Ce qui pourrait réduire les abandons.
Ensuite, cette taxe pourrait améliorer l’identification des chiens dangereux. En créant une base de données plus complète, l’État pourrait mieux gérer ces animaux et garantir une sécurité accrue dans les espaces publics.
Le revers de la médaille : augmentation des risques d’abandon
Mais attention, tout le monde n’est pas convaincu. Certains craignent que cette nouvelle taxe n’entraîne une vague d’abandons supplémentaires.
Avec une certaine charge financière, certaines familles pourraient être davantage tentées de se séparer de leur compagnon à quatre pattes. Cela va créer ainsi de nouveaux défis pour les associations de protection animale.
Face à cette inquiétude, on évoque des ajustements comme des exemptions pour les chiens-guides ou les animaux vivants dans des foyers précaires. Une solution pour ne pas pénaliser ceux qui n’ont pas les moyens de s’acquitter d’une telle taxe.
Je crains fort que cette nouvelle taxe soit dédiée aux animaux ! C’est plutôt une manne pour nos gouvernants… Une taxe renouvelée chaque année pour nos poilus, ces derniers vont vivre dans des refuges étoilés !
Cela dit davantage d’abandons, moins d’adoptions et aussi moins de soins ! Et le toutou de l’Elysée, qui va payer ?
Bonjour,
Et pour les cœurs généreux qui adoptent de nombreux animaux en détresse ?
Les vaccins, la litière, la nourriture forment déjà un budget conséquent mais que l’on dépense de bonne volonté pour nos protégés.
80 à 100 euros par animal, si vous en avez 4, ça devient lourd.
Pourquoi cette taxe serait-elle limitée à ceux qui déjà investissent pour adopter un animal ?
Et tous les autres qui se déchargent du problème, on en fait quoi ?
Trouver des solutions pour les animaux abandonnés, oui, mais pourquoi faire peser cette responsabilité à ceux qui font déjà beaucoup ?
Ça doit être une volonté politique d’état. Les animaux sont sensibles et le pays entier est concerné par le sujet !
Les recettes trouvées à la va-vite sans réflexion à long terme, ça n’apporte rien.
Bonne journée à tous
Mme Méline