La France envisage d’éliminer définitivement les ralentisseurs sur ses routes : une décision qui suscite des controverses

On pourrait donc bientôt voir les rues se transformer. Si les automobilistes applaudissent cette réforme, d’autres ne manquent pas de se poser des questions.

Un constat plutôt inquiétant

Aujourd’hui, on parle de plus de 450 000 ralentisseurs. Ce qui était censé être une mesure de sécurité, surtout près des écoles et autres zones sensibles, est devenu un véritable cauchemar pour les conducteurs.

Ces « grandes bosses » ont envahi nos routes. Elles sont souvent mal placées et pas toujours conformes aux normes. Le Cerema rappelle que beaucoup de ces installations ne respectent pas les règles.

En gros, elles sont là mais est-ce vraiment utile ?

Des règles qui ne sont pas toujours respectées

En effet, ces fameux ralentisseurs sont censés être installés là où la vitesse est limitée à 30 km/h, et il y a même des critères stricts à respecter. Ils doivent être visibles, placés sur des itinéraires avec plus de 3 000 véhicules par jour et loin des virages ou des ponts.

Mais en France, des installations se sont retrouvées là où elles n’auraient pas dû être et cela crée des situations inconfortables.

Un plan pour moderniser les routes

Il n’est pas question de laisser les routes devenir une jungle sans sécurité ! La suppression des ralentisseurs s’accompagne d’un plan pour transformer les infrastructures.

On commence par évaluer la situation, puis on retire les ralentisseurs de certains endroits avant d’introduire de nouvelles solutions. Les radars pédagogiques, les voies rétrécies, les chicanes devraient ainsi faire leur apparition.

En plus, des marquages ​​au sol créant des illusions d’optique pourraient inciter les conducteurs à lever le pied, sans pour autant sacrifier leur confort.

Les enjeux de cette réforme : le défi de l’équilibre

On peut tous se réjouir d’un monde avec moins de ralentisseurs mais l’enjeu est de taille. Comment garantir la sécurité des piétons, des cyclistes, des enfants qui traversent, tout en fluidifiant la circulation pour les automobilistes ?

Cette réforme est une vraie question de compromis. Les collectivités locales doivent se creuser la tête pour imaginer les aménagements qui fonctionnent pour tout le monde. Plus de place pour les uns, plus de sécurité pour les autres. Tout cela mérite réflexion.

Et il y a aussi cette question cruciale : les ralentisseurs actuels sont-ils vraiment efficaces ? Ce que l’on sait, c’est qu’il faut des données concrètes pour savoir si ces dispositifs ont réellement un impact sur les accidents.

Ces études sont déjà en cours, et elles devraient aider à orienter les décisions pour repenser nos rues.