Et justement, deux nouveaux vaccins pourraient bientôt devenir obligatoires pour cette population vulnérable. Alors, on en parle ?
Vieillissement de la population : un défi immense
Avec l’âge, le système immunitaire devient plus fragile et c’est naturel. Résultat ? Les plus de 65 ans deviennent des cibles privilégiées pour les infections.
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Pour y remédier, les autorités ont décidé de pousser à la roue la vaccination avec deux nouveaux vaccins qui ciblent des ennemis de taille : le virus respiratoire syncytial (VRS) et le zona.
Si vous avez 65 ans ou plus, vous devez absolument connaître ces deux termes !
Le VRS cause des infections respiratoires graves et peut être mortel dans certains cas. Quant au zona, c’est la réactivation du virus de la varicelle et qui se réveille parfois pour gâcher votre quotidien avec des éruptions cutanées hyper douloureuses.
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Ces deux vaccins viennent ainsi s’ajouter à votre liste habituelle incluant déjà les rappels contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
Vaccination : comment ça marche ?
Ces nouveaux vaccins sont déjà sur le marché depuis septembre 2024, et les recommandations sont claires. Pour le VRS, une dose par an est conseillée pour les plus de 65 ans, ainsi que pour ceux qui souffrent de maladies chroniques, notamment cardiaques.
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Le vaccin contre le zona se prend en deux doses espacées de deux mois. Mais le bémol est le prix de ce vaccin qui peut coûter entre 150 et 200 euros par dose. Et cela peut décourager certains seniors.
Mais rassurez-vous, le vaccin contre le VRS est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie.
Un enjeu de santé publique : pourquoi cette réforme ?
Le VRS est un véritable fléau. Chaque année, il provoque de nombreuses hospitalisations en particulier chez les seniors. Le taux de mortalité est donc très élevé notamment durant l’hiver.
En France, plus de 78% des décès dus au VRS touchent des personnes âgées de 65 ans et plus. Pour cela, la vaccination de cette population à risque pourrait vraiment alléger le système de santé et améliorer la qualité de vie de ces personnes âgées.
Mais l’accessibilité aux vaccins reste un défi. Il faudra faire preuve de pédagogie pour convaincre certains seniors de passer à l’acte. Les autorités et les professionnels de santé devront redoubler d’efforts pour éviter que cette initiative ne tombe à l’eau.
Un calendrier vaccinal qui se transforme… ou pas ?
L’arrivée de ces deux vaccins marque un tournant dans la manière de protéger les seniors. Mais il est fort probable que le calendrier vaccinal évolue encore à mesure que la science progresse et que de nouvelles menaces se pointent.
L’objectif étant de toujours mieux protéger les seniors tout en prenant en compte les spécificités de cette population. D’ici quelques années, on pourrait bien voir d’autres vaccins en liste, qui sait ?
