D’ailleurs, il n’est pas le seul dans sa famille à en souffrir ! Son fils, Zachary, né en 2009, porte aussi cette étiquette un peu trop discrète pour être bien comprise.
Et pour s’adapter à cette réalité, l’acteur a fait un choix fort : retirer son fils du cursus scolaire classique pour l’inscrire dans une école alternative.
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En effet, ce n’est pas un trouble à prendre à la légère.
Daniel Auteuil a appris ce fameux trouble trop tard…
La dyspraxie, vous en avez peut-être entendu parler sans vraiment savoir ce que c’est. En gros, cette maladie touche 4 à 6 % de la population et c’est un véritable frein à l’apprentissage.
Cette condition rend difficile la planification et l’automatisation des gestes quotidiens.
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Et vous savez où ça se repère généralement ? À l’école, dès le plus jeune âge. Mais pour Daniel Auteuil, la révélation a été un peu plus tardive.
Dans une interview sur France Bleu, il confiait : « Je ne savais pas que j’étais dyspraxique avant qu’on ne découvre ça chez mon fils. Ce n’est qu’alors que j’ai compris. »
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Et c’est là que son témoignage prend un tournant plus intime. Il se souvient de l’impact que cela a eu sur lui :
« On souffre ! On souffre ! On se sent bête… On perd confiance en soi. Et puis, si on est curieux, on devient autodidacte. »
C’est un peu ça, l’essence même de ce qu’il ressentait avant d’enfin briller sur scène.
« Si on m’avait pris au conservatoire d’art dramatique, je n’aurais pas attendu 40 ans avant de jouer une pièce classique. Je croyais que je n’en avais pas le droit« , disait-il avec une pointe de mélancolie.
Il a choisi une autre voie pour son fils
Quant à son fils Zachary, il a suivi une autre voie. Finis les bancs d’une école traditionnelle et place à l’épanouissement créatif dans une école alternative. Là, la musique et le dessin font partie intégrante du programme, d’après Santé Magazine.
Et ce n’est pas tout, puisque Daniel Auteuil précise qu’il existe une prise en charge multidisciplinaire pour accompagner les enfants dyspraxiques : ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes…
Une équipe soudée autour de l’enfant, parents, enseignants et rééducateurs, pour l’aider à surmonter ses difficultés.
Mais ne vous méprenez pas, cette relation père-fils n’est pas que gravité et obstacles. Ils partagent aussi des moments plus légers comme leur amour pour la musique et la pêche.
Une belle complicité et une sorte de bulle d’air dans cet univers parfois trop normatif.
La dyspraxie n’est pas qu’un combat solitaire, c’est aussi une aventure familiale. Et à travers ses propres luttes, Daniel Auteuil montre qu’il n’y a pas de destin figé.
On peut toujours se réinventer, quel que soit le handicap.