Mais attention, tout le monde ne pourra pas en profiter car la loi dans certains départements pose des restrictions bien strictes.
Des règles bien ancrées
Dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de Moselle, ouvrir un commerce le dimanche n’est pas du tout possible.
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La législation locale est claire : seuls les commerces alimentaires de moins de 200 m² peuvent ouvrir ce jour-là.
Pourquoi cette règle ? C’est une histoire de traditions locales qui privilégient le repos dominical. Ce n’est pas juste une question de législation, c’est profondément ancré dans la culture de ces régions.
Changer cette règle serait risqué. En effet, les habitants de ces départements respectent leur jour de pause comme à la prunelle de leurs yeux.
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Depuis des générations, le dimanche est synonyme de tranquillité. Une tentative de remettre en question ce statu quo risquerait d’entraîner des protestations locales de grande ampleur. C’est donc un terrain glissant pour Lidl.
La stratégie de Lidl : séduire et convaincre
Pour attirer les employés, Lidl met les bouchées doubles. Il y aura une majoration de 40 % du salaire horaire pour ceux qui acceptent de travailler le dimanche, bien au-delà des 30 % exigés par la loi.
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Cependant, la direction précise que tout cela reste sur la base du volontariat et c’est surtout l’occasion rêvée pour les étudiants qui représentent une partie non négligeable des 46 000 salariés de l’enseigne.
Avec ces ouvertures dominicales, chaque magasin peut espérer voir son chiffre d’affaires augmenter de 9 000 euros chaque dimanche matin.
C’est un coup de pouce financier pour redresser les comptes surtout face à la concurrence et à un contexte économique incertain.
L’autre face du miroir : comment réagissent les autres départements ?
Là où la législation est moins contraignante, les avis divergents. Certaines régions accueillent les ouvertures dominicales les bras ouverts en voyant dans cette flexibilité un moyen de dynamiser l’économie locale.
En revanche, d’autres s’inquiètent de l’impact sur la vie communautaire et la qualité de vie. Voilà un bon exemple des fractures culturelles et sociales à travers la France.
En résumé, entre économies et traditions locales, Lidl navigue sur un terrain un peu glissant. Si la stratégie de l’ouverture le dimanche semble prometteuse pour certains, d’autres restent sceptiques, voire hostiles.
Reste à savoir si cette mesure passera à la vitesse supérieure ou si elle se heurtera à des résistances locales qui risquent de rendre la manœuvre plus compliquée que prévue.
