En cause, certaines lettres ne sont plus les bienvenues dans les prénoms officiels. Une décision qui fait grincer des dents, surtout chez ceux qui veulent préserver leur patrimoine linguistique et culturel.
Une réforme qui fait débat
Les règles se durcissent, et ce n’est pas une première ! Depuis la fameuse loi du 2 thermidor an II, le français est la seule langue administrative reconnue.
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En 2014, une circulaire a précisé les accents et signes diacritiques qui sont autorisés. Exit le « ñ » espagnol, le « ū » occitan ou encore le « ā » polynésien !
L’objectif affiché est l’uniformisation linguistique. Mais pour beaucoup, c’est surtout une gifle à la diversité régionale.
Quand l’administration s’emmêle, les parents s’énervent
Des parents tout fiers d’inscrire leur petit Artús (occitan) ou leur adorable Fañch (breton) se retrouvent face à un refus net et sans appel. Ce qui va transformer la mairie en champ de bataille administrative !
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En effet, ces prénoms ancrés dans des traditions séculaires ne respectent pas les sacro-saints critères de l’alphabet français standard.
Heureusement, certains parents n’ont pas dit leur dernier mot. Des recours en justice ont permis quelques belles victoires.
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C’est le cas du petit Fañch dont le tilde a finalement été validé par la cour d’appel de Rennes après une lutte acharnée. Mais faut-il vraiment se lancer dans un marathon judiciaire pour faire accepter un simple signe diacritique ?
Et maintenant, on fait quoi ?
Le vrai problème est l’absence d’une révision de la la circulaire de 2014. Et sans réforme, impossible d’espérer un assouplissement des règles. Résultat : des prénoms bannis, des parents frustrés, et une administration qui campe sur ses positions.
Il faut savoir qu’un prénom est plus qu’un mot. C’est une identité, une histoire, un héritage.
Faut-il vraiment sacrifier tout cela sur l’autel de la standardisation ? La question reste ouverte… et le combat continue.