Sans grande publicité, le budget pour 2025 inclut une taxe que beaucoup de Français n’avaient pas vue venir. Il s’agit de la fameuse taxe sur le « versement mobilité régional« .
Cette fois, qui va devoir payer la note et pourquoi cette nouvelle imposition fait-elle déjà autant parler d’elle ?
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Une mesure discrète qui envoie des ondes de choc
La manière dont cette taxe a été introduite, sous la houlette du Premier ministre François Bayrou, ne peut pas passer inaperçue. Sans majorité à l’Assemblée, il a opté pour l’article 49-3 de la Constitution. Pas de débat, pas de vote, tout est validé d’un coup d’État.
Une manœuvre qui ne manque pas de faire grincer les dents. C’est dans ce contexte qu’une nouvelle taxe sur les transports régionaux a été introduite. C’est une mesure qui risque de toucher là où ça fait mal.
L’idée a germé discrètement dans les couloirs du Sénat en décembre 2024, puis a pris forme en janvier 2025. Malgré certaines réticences, François Bayrou a validé la mesure.
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Appelée « versement mobilité régional », la taxe vise à pallier le manque de financement des transports régionaux. Jusque-là, tout allait bien car ce sont les communes et intercommunalités qui recevaient ces versements.
Mais les régions qui sont responsables des TER et autres lignes de transports scolaires se retrouvaient à sec. Une situation qui devait donc être corrigée. Mais comment cette nouvelle taxe va-t-elle se manifester ?
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Comment ça marche ?
On ne parle pas des prélèvements directement sur vos salaires. Cette taxe concerne les entreprises.
À partir de 2026, celles qui comptent au moins 11 salariés devront verser 0,15 % de leur masse salariale pour financer les transports régionaux. Autrement dit, ce sont les entreprises qui devront payer et non pas les particuliers.
François Bayrou a validé cette mesure. Cependant, tout le monde n’est pas d’accord même au sein de son propre gouvernement. Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a exprimé ses réserves.
Il craint que cette taxe ne vienne alourdir encore davantage le coût du travail en France, déjà trop élevé selon certains observateurs. Mais alors, qui en profite vraiment ?
Les régions : des avis partagés
Du côté des régions, c’est le choc. Certaines refusent catégoriquement d’appliquer cette taxe, comme les Hauts-de-France, dirigée par Xavier Bertrand. Ce dernier a fait savoir qu’il n’était pas question de « plomber » les entreprises locales davantage.
« Les régions ne sont pas là pour mettre la tête sous l’eau des entreprises », at-il martelé sur RMC. Une position ferme mais qui ne fait pas l’unanimité.
D’autres régions, comme l’Île-de-France ou l’Occitanie, soutiennent activement cette initiative. L’Île-de-France voit dans cette mesure un moyen d’améliorer ses infrastructures.
En Occitanie, Carole Delga défend cette taxe en soulignant qu’elle est indispensable pour moderniser et développer le réseau de transport, notamment en matière de bus électriques et de fréquences accrues.
Les réseaux régionaux souffrent depuis trop longtemps d’un manque de financement et cette taxe pourrait être la bouffée d’air nécessaire pour y remédier.