Chaque année, les prestations comme le RSA, l’AAH ou encore la Prime d’activité sont revalorisées normalement au 1er avril.
Mais pour 2025, la hausse des allocations sera plus modeste que prévue. En effet, l’inflation sur 12 mois calculée à 1,8 % a diminué les ardeurs.
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Ce chiffre se base sur une prévision de 1,9 % initialement, comme l’annonçait la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Alors pourquoi une revalorisation si modeste ? C’est simple : l’ajustement des prestations sociales se fait selon l’évolution des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur l’année précédente.
L’inflation de 1,8 % prévue par l’Insee sera donc la référence pour 2025.
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Cependant, ce calcul peut encore être ajusté en fonction de la réalité économique et des décisions politiques qui seront dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Les montants révisés du RSA, de l’AAH et de la Prime d’activité
Les bénéficiaires du RSA verront une hausse mais rien d’extravagant. Par exemple, une personne seule touchera désormais 647,15 € au lieu des 635,71 € actuels.
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Un couple sans enfant verra son allocation grimper à 1 165,46 € (contre 1 144,85 € précédemment). C’est mieux que rien mais cela ne va pas chambouler le quotidien.
Côté AAH, une augmentation de 18,29 € est prévue pour un total de 1 034,34 € par mois. C’est un coup de pouce, mais avec l’inflation galopante, ce montant pourrait ne pas suffire pour maintenir un niveau de vie décent.
Quant à la Prime d’activité, elle verra une hausse de 11,21 € en passant de 622,63 € à 633,84 €. C’est une aide essentielle pour les travailleurs à faible revenu. Mais là encore, ce n’est pas suffisant pour faire face à la montée des prix.
Et surtout, il ne faut pas oublier que les montants de ces prestations dépendent des ressources trimestrielles des bénéficiaires.
Il faudra donc déclarer ses revenus à temps et la revalorisation n’interviendra qu’entre avril et septembre, selon la date de déclaration.
Un impact limité face à l’inflation et aux coûts de la vie
La revalorisation est une bonne nouvelle mais elle ne fait pas le poids face à l’inflation. Malgré cette hausse, de nombreux bénéficiaires risquent de peiner à boucler leurs fins de mois.
L’inflation continue de peser lourdement, notamment dans des secteurs comme l’alimentation ou le logement. Même si les allocations augmentent, elles ne rattrapent pas vraiment la flambée des prix.
Et les régions où le coût de la vie est déjà élevé pourraient voir ces augmentations de prestations comme une goutte d’eau dans l’océan.
Les bénéficiaires du RSA ou de l’AAH risquent de se retrouver dans une situation encore plus précaire, même avec cette revalorisation. C’est un soutien largement insuffisant face à la réalité du marché.
