Succession : voici le nouveau plafond qui va bouleverser les héritiers !

Mis en ligne le
par Nathalie Giraud

Depuis janvier 2025, un vent de changement souffle sur les successions en France. Un ajustement des plafonds fiscaux rebat les cartes en modifiant en profondeur la transmission du patrimoine.

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Pour les héritiers, c’est une évolution qui peut faire toute la différence ! Alors, bonne ou mauvaise nouvelle ? Décryptage.

Une réforme qui fait bouger les lignes

L’année 2025 marque un tournant avec la révision des seuils applicables aux successions. L’objectif est de donner un peu de souffle aux familles en facilitant certaines démarches et en particulier la pression financière.

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Premier changement notable : le montant maximal qui peut être prélevé sur le compte du défunt pour couvrir les frais funéraires grimpe à 5 910 euros contre 5 000 euros auparavant.

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Un coup de pouce essentiel qui permet d’organiser des obsèques dignes sans trop puiser dans ses propres économies.

Autre évolution importante :  le seuil de remboursement de l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) est revu à la hausse.

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Désormais, les héritiers ne sont pas redevables de cette somme que si l’héritage dépasse 107 616,60 euros contre 105 300 euros auparavant.

Une bonne nouvelle pour ceux qui redoutaient de voir une partie de leur héritage s’évaporer au profit de l’État.

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Héritiers : plus de souplesse mais aussi de nouvelles règles

Ces ajustements apportent certes des avantages mais ils s’accompagnent aussi de nouvelles contraintes.

On va prendre l’exemple du déblocage des fonds pour les frais funéraires. Ce n’est pas un chèque en blanc délivré automatiquement. Les héritiers doivent fournir des justificatifs et prouver leur lien de parenté à la banque pour y accéder.

Autre point à garder en tête : la loi considère toujours les frais funéraires comme une obligation alimentaire. Pour ce faire, tous les héritiers directs doivent y contribuer même s’ils refusent leur part d’héritage !

La répartition se fait en fonction des revenus ou de la quote-part dans la succession sauf si les montants sont jugés excessifs. Un sujet qui peut parfois donner lieu à quelques tensions familiales.

Mieux anticiper pour mieux transmettre

Dans ce nouveau cadre, il devient essentiel d’adopter une stratégie d’optimisation pour maximiser ce que les héritiers présentent réellement.

Il faut rappeler que les taux d’imposition sur les successions restent inchangés, oscillant entre 5 et 45 % selon le montant hérité et le lien de parenté.

Cependant, il existe toujours des abattements et réductions pour certaines catégories comme les personnes en situation de handicap ou les dons précoces (avant 70 ans).

Alors, comment tirer son épingle du jeu ? Quelques pistes sont à explorer :

  • Anticiper les frais funéraires et leur répartition entre héritiers.
  • Profiter des abattements fiscaux en effectuant des dons stratégiques.
  • Faire appel à un notaire ou un conseiller en patrimoine pour adapter sa transmission aux nouvelles règles.
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Nathalie Giraud