Les indemnités maximales versées en cas d’arrêt de maladie seront revues à la baisse. Si vous comptez sur ces versements en cas de pépin de santé, voici ce que vous devez absolument savoir.
Une réforme qui inquiète
Le budget de la Sécurité sociale a été voté mais pas sans répercussions! Après un débat sous haute tension et le rejet d’une motion de censure, certaines mesures sont passées en force.
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L’une d’elles concerne la réduction des indemnités journalières pour les salariés en arrêt maladie. Aujourd’hui plafonnées à 52 € par jour pour les salaires dépassant 1,8 Smic, elles vont subir un sérieux coup de rabot dès 2025.
Avec cette réforme, le plafond journalier passe de 52 € à 40 € brut maximum. Et ce n’est pas tout : le seuil des revenus concernés a connu également une baisse de 1,8 Smic à 1,4 Smic.
Si vous gagnez ainsi plus que ce nouveau seuil, vous touchez 20 % de moins en cas d’arrêt maladie. L’objectif est de faire économiser 400 à 600 millions d’euros par an à l’État, mais à quel prix pour les salariés ?
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Qui sera concerné ?
Cette baisse concerne tous ceux qui bénéficient des indemnités journalières de la Sécurité sociale, qu’ils travaillent dans le privé, certaines branches du public ou qu’ils soient indépendants.
Mais certains risquent d’être encore plus touchés que d’autres, notamment :
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- Les salariés en arrêt longue durée
- Ceux avec peu d’ancienneté, sans prévoyance complémentaire
- Les employés à domicile, souvent moins bien couverts
Les syndicats ont réagi
Sans surprise, la réaction ne s’est pas fait attendre. La CFDT a décrété une mesure « brutale » qui pénalise surtout ceux qui n’ont pas de filet de sécurité via leur entreprise ou leur mutuelle.
Et on peut les comprendre car une baisse de 20 % des indemnités est un sacré coup dur pour ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois en cas de pépin de santé.
Comment limiter les dégâts ?
Cependant, même si la Sécusité sociale va payer moins, tout n’est pas perdu. Certaines solutions existent pour compléter vos indemnités.
- Votre employeur propose-t-il une prévoyance ? De nombreuses entreprises proposent un dispositif permettant de compléter les indemnités journalières. Jetez un œil à votre contrat de travail !
- Votre mutuelle peut-elle aider ? Certaines couvrent une partie du manque à gagner. Pensez à vérifier vos garanties et, si besoin, ajustez votre couverture.
Enfin, gardez l’œil ouvert sur les prochaines réformes notamment celles qui concernent les retraites et les aides sociales comme l’Aspa qui ont subi une revalorisation en janvier 2025.
