Printemps 2025 : la Niña va-t-elle chambouler la météo en France ?

Mis en ligne le
par Nathalie Giraud

Même en mode « light » cette année, le phénomène La Niña pourrait détériorer la météo.

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Au programme ? Un printemps plus chaud et plus sec que d’habitude… Du moins, si les prévisions se confirment !

Un phénomène climatique aux effets encore flous en Europe

Chaque année, El Niño et La Niña s’invitent à la table du climat mondial avec des répercussions plus ou moins marquées selon les régions.

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En 2025, La Niña semble plus discrète que d’habitude mais elle ne va pas passer totalement inaperçue. D’après les modèles météo, elle pourrait favoriser un printemps doux et sec en France et ailleurs en Europe.

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Mais attention, contrairement aux États-Unis ou à l’Afrique, La Niña reste une énigme pour notre continent. Selon Météo-France, ce phénomène refroidit les eaux du Pacifique équatorial et favorise généralement la présence d’anticyclones sur l’Atlantique.

Résultat : moins de pluie et plus de soleil en France. Bonne nouvelle pour les amateurs d’apéros en terrasse mais moins bonne pour les agriculteurs…

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Un printemps en mode « été avant l’heure » ?

Les experts de Severe Weather Europe s’accordent à dire que le printemps 2025 pourrait être plus chaud que la normale, notamment dans le nord de l’Europe.

En France, la météo pourrait être plus sèche, même si l’ouest du pays reste dans une zone d’incertitude.

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Moins de pluie et moins de neige sur les massifs, voilà qui rappelle les épisodes précédents de La Niña qui avaient laissé certaines régions assoiffées et des skieurs frustrés.

Agriculture, environnement : quels risques à surveiller ?

Si ces tendances se confirment, l’agriculture risque d’en pâtir. Un printemps trop sec et une recharge des nappes phréatiques insuffisantes avant l’été, avec un risque d’accumulation de sécheresse. Irrigation limitée et sols asséchés, les agriculteurs doivent surveiller le ciel de près !

Du côté des stations de ski, un enneigement réduit pourrait écourter la saison et compliquer la donne pour les domaines alpins et pyrénéens. Quant aux écosystèmes, un déficit hydrique prolongé pourrait fragiliser la biodiversité locale.

Encore des incertitudes sur l’ouest de l’Europe

Si les modèles météo semblent pointer vers un printemps chaud et sec, il reste une inconnue de taille : les perturbations atlantiques. Pourraient-elles venir contrecarrer cette tendance en apportant des pluies tardives ? Impossible à dire avec certitude pour l’instant.

Les météorologues affineront leurs prévisions dans les semaines à venir. Mais une chose est sûre : ce printemps 2025 pourrait bien nous surprendre.

Alors, préparez-vous à une météo capricieuse et à garder un œil sur le ciel !

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Nathalie Giraud