Victor gagne bien sa vie, il a un CDI et un salaire correct. Pourtant, ce jeune pharmacien lyonnais de 28 ans est aujourd’hui sans domicile fixe.
Sa situation est devenue le symbole qui démontre une crise du logement qui n’épargne personne.
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28 ans, un boulot stable, 2 500 € nets par mois… et pas d’appartement. C’est pourtant la réalité de la vie de Victor, un étudiant en quatrième année de pharmacie qui bosse dur dans une officine.
En théorie, son salaire pourrait lui offrir un peu de confort. Mais depuis un mois, il cherche un toit, et les obstacles s’accumulent. Chaque soir, la même angoisse : où dormir cette fois ?
Victor est coincé dans une spirale infernale. Lyon devient ainsi une ville où le simple fait de se loger relève de l’exploit.
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Des nuits d’errance et un quotidien sur le fil
Quand sa journée de travail se termine à 20 h, Victor n’a qu’un sac à dos avec de quoi tenir trois jours. Pas de chez-lui où se poser, juste des rues à arpenter en espérant trouver une chambre d’hôtel qui n’est pas hors de prix.
Il grignote souvent un kebab, recharge son téléphone et recommence sa quête d’un toit.
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Un petit aperçu de ses dépenses quotidiennes ?
- Hébergement (hôtel) : 109 €/jour
- Repas : 15 €/jour
- Transport : 5 €/jour
- Total : 129 €/jour
À ce rythme, son salaire de 2 500 € va fondre comme neige au soleil.
Logement : un droit devenu un luxe
Et si vous pensez que tout cela est juste une galère passagère, détrompez-vous. Victor encaisse les coups et cela laisse des traces :
- Sa mère, qui habite en Normandie, ne peut même pas lui rendre visite.
- Il hésite à demander de l’aide à ses amis, de peur qu’ils le jugent.
- La honte le ronge jour après jour.
- Et ce stress permanent ne le quitte jamais.
Victor n’est pas un cas isolé. Sa situation met en lumière un problème courant. Comment se loger dans un pays où même un salaire correct ne suffit plus ? L’histoire de Victor est une piqûre de rappel.
Elle révèle que la crise du logement ne se limite pas aux plus démunis. Elle frappe aussi ceux qui font tout « comme il faut ».