L’assurance-vie est très apprécié des Français dans l’univers des placements. Elle fait fructifier vos économies tout en offrant des avantages fiscaux qui font rêver.
Mais voilà, au moment de retirer votre argent, la question qui se pose est comment éviter de payer des impôts sur les gains ?
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Bonne nouvelle, il existe une idée toute simple pour y arriver. Allez, suivez le guide !
L’assurance-vie en quelques mots
Si vous placez votre argent dans l’assurance-vie, il reste accessible à tout moment. Vous pouvez retirer (on dit « racheter » dans le jargon) une partie ou la totalité quand vous en avez besoin.
Mais attention, ce n’est pas tout votre retrait qui sera taxé. Seuls les intérêts générés par votre épargne passent à la moulinette fiscale. On va prendre un exemple :
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Vous avez 100 000 € sur votre contrat, avec un rendement annuel de 2 %. Si vous rachetez tout, l’imposition concerne uniquement les 2 000 € de gains.
Les huit premières années et la fiscalité
Pendant cette période, les gains que vous retirez sont automatiquement soumis à l’impôt.
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Cela peut agacer surtout si vos plus-values sont importantes. Voilà pourquoi, beaucoup d’épargnants jouent la montre avant de toucher à leur pactole. Et ils ont raison, car après ces huit ans, tout change.
Le bouleversement après huit ans
À partir de la huitième année, vous entrez dans la zone VIP. Cela veut dire que l’État vous offre un abattement fiscal plutôt sympathique :
- 4 600 € d’intérêts exonérés pour une personne seule.
- 9 200 € pour un couple marié ou pacsé.
En gros, si vous avez planifié convenablement vos retraites, vous pouvez dire adieu à l’impôt sur vos gains. Seules les plus-values dépassant cet abattement sont concernées. Et votre capital reste totalement hors d’atteinte.
Les cas d’exonération avant les huit ans
« Mais alors, je dois attendre tout ce temps pour souffler ? » Pas forcément ! Il existe des cas où vous pouvez retirer vos fonds sans payer d’impôts, même avant les huit ans. En voici quelques-uns :
- Licence (vous ou votre conjoint).
- Mise à la retraite d’office.
- Liquidation judiciaire si vous êtes à votre compte.
- Invalidité (vous ou votre conjoint).
Ce ne sont pas toujours des situations agréables mais c’est rassurant de savoir que votre épargne peut vous épauler sans vous plomber davantage.
