La taxe d’habitation pourrait-elle revenir en 2025, après sa suppression en 2018 ? Alors que de nombreux élus locaux réclament le rétablissement, le gouvernement résiste.
Si les Français avaient vu d’un bon œil cette suppression, le climat économique semble pousser certains à revoir cette décision.
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Taxe d’habitation : un retour salvateur pour certains, une charge de plus pour d’autres
Certains élus locaux, notamment Jean-François Copé, maire de Meaux soutiennent le rétablissement de la taxe d’habitation sur les résidences principales.
Ce dernier n’hésite pas à affirmer que « la grande erreur du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a été la suppression de la taxe d’habitation ».
Selon lui, la solution pour renflouer les caisses des collectivités locales serait de remettre ce fameux impôt en place. David Guiraud, député LFI a même déposé un amendement.
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Il propose que les 20% des foyers les plus riches soient de nouveau soumis à la taxe d’habitation, comme l’explique Christine Lejoux dans Capital.
Les Français ne sont pas de cet avis : un retour insupportable pour beaucoup
Cependant, cette proposition fait l’unanimité mais dans l’autre sens. Le gouvernement reste fermement opposé à cette idée. En effet, selon Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, réintroduire cet impôt serait une erreur.
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Il souligne que « ce sont 20 milliards d’euros de pouvoir d’achat » qui ont été rendus aux Français grâce à la suppression de la taxe d’habitation.
Le ministre estime qu’il faut préserver ces « acquis ». Il explique qu’ajouter un nouvel impôt sur la résidence principale serait contre-productif, notamment dans un contexte économique déjà tendu.
Et si certains élus locaux insistent pour une « contribution citoyenne au service public », comme le réclame l’Association des Maires de France, cela semble loin de convaincre tout le monde.
Une taxe déguisée : « taxe sur la résidence » ?
Et si ce n’était pas la taxe d’habitation en soi, mais une forme de « taxe sur la résidence« , comme le suggère Jean-François Copé ? Il imagine une taxe qui toucherait tout le monde, sauf les plus modestes.
Pour l’instant, ce type de solution n’a pas encore vu le jour. Mais il ne fait aucun doute que la pression monte pour rétablir une forme de contribution des citoyens aux finances publiques.
Des propriétaires locaux en difficulté : les zones moins chères plus pénalisées
Dans l’hypothèse où la taxe d’habitation reviendrait sous une forme ou une autre, certains propriétaires de résidences principales pourraient bien se retrouver dans une situation compliquée.
Ce serait particulièrement le cas dans les zones où l’immobilier est peu cher. Une étude menée par Meilleurtaux a récemment montré, dans une trentaine de villes françaises, que les impôts seraient proportionnellement plus lourdes pour les propriétaires dans ces zones.
Moins l’immobilier est cher, plus le poids de la taxe serait élevé. Autant dire que ce retour serait particulièrement dur à digérer pour ceux qui ont déjà du mal à boucler leur budget à la fin du mois.
Et là, il est légitime de se demander : est-ce vraiment le bon moment pour faire rejaillir cet impôt, alors que beaucoup peinent déjà à joindre les deux bouts ?
La question est donc loin d’être tranchée. La taxe d’habitation pourrait-elle réellement revenir en 2025 ? Les Français semblent en avoir assez de voir leurs poches constamment sollicitées. Quant aux élus locaux, ils risquent d’être confrontés à une vraie opposition populaire.
Mais à force de serrer les boulons, les solutions alternatives pourraient bien apparaître. Une chose est sûre : dans ce climat économique tendu, il va falloir faire des choix.
Ces derniers pourraient bien toucher directement le porte-monnaie des Français. Reste à savoir lesquels.